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Etudes scientifiques



"QUELQUES DONNÉES SUR LA QUESTION DES TRAVAUX DE VALIDATION (*) EN GRAPHOLOGIE"
par Michel De Grave

  1. travaux de validation (*) en différentes langues
  2. graphologie et tests
  3. la graphologie et les psychanalystes
  4. conclusions



LES THÉORIES GRAPHOLOGIQUES

En ce qui concerne les théories, elles ne manquent pas, à commencer par celle de Klages, mais Darwin est l’un des premiers à montrer l’influence physique des émotions, qui jouent sur le geste signifiant (le philosophe H. Bergson parle de l’écriture comme "geste enregistré". Les "lois" de Darwin, qui ont influencé Freud, se retrouvent aussi dans la théorie graphologique. Voir notamment A-M. Drouhin-Hans, Le langage non-verbal avant la lettre, Ed. L’Harmattan.


CONCLUSIONS

La graphologie relève en partie de ce que les anglo-saxons appellent le body language. Elle est l'étude d'un geste fossile, donc sauvé de l'éphémère, matérialisée dans un trait, sur un support-papier, cadre spatial de référence, espace de projection; elle examine les variations individuelle que le geste, le mouvement, fait subir inconsciemment à l'universel, au support-code de l'alphabet (forme), élément le plus normatif de l'écriture. La graphologie est ainsi d'une nature analogue à d’autres techniques projectives utilisées en psychologie et reposant sur d'autres codes: gribouillis, test de l'arbre, des étoiles et des vagues, du dessin de la famille,...

S’il est nécessaire d’approfondir les bases de la graphologie, je ne crois pas que ce soit uniquement par des procédés hyper-analytiques. De même que Nicolas Abraham reste étonné devant "les psychologues expérimentalistes [qui] mesurent le temps de réaction au millième de seconde près, sans la moindre idée du parti à tirer de cette accumulation de données", de même, on ne rehausse pas la fiabilité de la graphologie en la transformant en une variante du métier d'arpenteur.